Sa robe noire

Elle me parle de Voltaire et puis d’Émile Zola

J’avoue que c’est pas la joie

Elle me lit la Métamorphose de Franz Kafka

Mais bon, très peu pour moi

C’est pas que je dénigre la littérature

Mais j’ai la concentration d’un œuf cuit dur

Pourtant quand elle porte sa robe de fille

Ma tête débloque et mes neurones pétillent

Sa robe noire, chaleur éternelle

À chaque soir une flamme en jaillit

Et comme je suis en amour avec elle

En pyromane j’allumerai l’incendie

Sa robe noire, en riposte à l’ennui

Elle me parle de Godard et l’histoire du cinéma

Mais ça ne me rejoint pas

Elle veut revoir Fellini et la Dolce Vita

Mais bon, ça tombe à plat

C’est pas que je m’attaque à tous les films d’auteur

Mais j’ai l’attention qui dérape en moins d’un quart d’heure

Pourtant quand je la vois dans sa robe interdite

Mon corps exulte et puis mon cerveau s’agite

Sa robe noire, chaleur éternelle

À chaque soir une flamme en jaillit

Et comme je suis en amour avec elle

En pyromane j’allumerai l’incendie

Sa robe noire, en réponse au mépris

Sa robe noire n’est en fait qu’un simple bout de tissu

Un accessoire mille fois déjà vu

Mais quand elle l’enfile j’en deviens vraiment fou

Surtout quand elle ne porte rien en dessous

Sa robe noire, chaleur éternelle

À chaque soir une flamme en jaillit

Et comme je suis en amour avec elle

En pyromane j’allumerai l’incendie

Sa robe noire, en riposte à l’ennui

Sa robe noire, en réponse au mépris

Sa robe noire comme une ode à la vie